Patrimoine • Nos sensibles héritages
Un trésor à préserver
L’usine Akers à Unieux (42), dans le cadre de la réflexion sur l’évolution des friches industrielles. Hélène Reinhard, architecte-conseil de l'État 2018-2023, DDT Loire. Photo : © Clément Guillaume.
Comment repenser les constructions d'hier pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui ? Pourquoi détruire quand on peut réhabiliter ? Au-delà des monuments classés, nos bâtisses fatiguées et nos immeubles vétustes ont, eux aussi, un avenir possible. Chez SOL, nous soutenons l’idée d’un patrimoine architectural vivant, appelé à évoluer avec son temps au profit du lien social et de la sauvegarde de l’environnement.
Du devoir de transformer
Plus de 50 millions de tonnes de déchets : c’est ce qu’ont généré les démolitions et les quelque 330 400 constructions neuves recensées en France en 2024. Nos territoires, nos villes et nos quartiers sont pourtant constellés de logements vacants (environ 3 millions) et de bureaux soit désertés, soit en friches (9,2 millions de mètres carrés en 2024). Parmi eux, combien de trésors, souvent détériorés, parfois oubliés, ne demandent qu’à être réinventés ? C’est dans ce contexte où éthique architecturale est devenue synonyme d’urgence écologique et sociale, que SOL milite pour la préservation de notre bâti existant, en privilégiant les projets de réhabilitation exécutés dans le respect des tissus urbains et des réalités humaines. Un colossal chantier de réparation habitée à la résidence du Chêne Pointu à Clichy-sous-Bois (2023), la création de logements d’insertion écologiques dans une ancienne bâtisse de Chevreuse (2013), ou encore la récente transformation d’une école élémentaire à Trappes (groupe scolaire Jean Macé, 2025), témoignent de cette volonté farouche de sauver ce qui peut encore l’être.
Matrimoine : un héritage hors pères
Dans un territoire largement façonné par plusieurs siècles de logique productiviste masculine, chez SOL, nous estimons qu’il est aujourd’hui crucial d’entendre la voix des enfants, des femmes et des populations marginalisées pour construire, ensemble, la ville solidaire et inclusive de demain. Une ville « sans peurs », réaménagée selon des valeurs matrimoniales : là où le patrimoine architectural relève de biens matériels monnayables, figés dans l’éternité du mortier, le matrimoine, lui, représente la manière d’habiter nos espaces. Porté de tout temps par les femmes, il touche à l’art du vivre-ensemble, et au besoin de veiller à l'harmonie de nos lieux de vie. Sensibiliser les décideurs·ses et les citoyen·nes à cet héritage immatériel, ciment de nos sociétés, c’est déjà contribuer à le préserver et le transmettre.
Le quartier du Chêne Pointu à Clichy-sous-Bois (93), 5 ans d’interventions de réparation et de soin. Syndicat des copropriétaires du Chêne Pointu, EPFIF, 2023. Photo : © Clément Guillaume.
Logements d’insertion écologiques dans une ancienne bâtisse à Chevreuse (78). Photo : © Clément Guillaume.
La Halle aux Artisans : transformation d’un ancien garage en ateliers et logements à Nozay (44), projet lauréat de l’appel à projet Réinventer Rural. Image : © Baptiste Mingoia.
Étude pour la production de logements sociaux en centre ancien dans des immeubles vacants de Pernes-les-Fontaines (84) et Tarascon (13) • DREAL PACA. Images : © SOL, 2025.
Réhabilitation d'une co-propriété à Villiers-le-Bel (95). Photo : © Clément Guillaume.
Comment repenser les constructions d'hier pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui ? Pourquoi détruire quand on peut réhabiliter ? Au-delà des monuments classés, nos bâtisses fatiguées et nos immeubles vétustes ont, eux aussi, un avenir possible. Chez SOL, nous soutenons l’idée d’un patrimoine architectural vivant, appelé à évoluer avec son temps au profit du lien social et de la sauvegarde de l’environnement.
Du devoir de transformer
Plus de 50 millions de tonnes de déchets : c’est ce qu’ont généré les démolitions et les quelque 330 400 constructions neuves recensées en France en 2024.* Nos territoires, nos villes et nos quartiers sont pourtant constellés de logements vacants (environ 3 millions)** et de bureaux soit désertés, soit en friches (9,2 millions de mètres carrés en 2024).*** Parmi eux, combien de trésors, souvent détériorés, parfois oubliés, ne demandent qu’à être réinventés ? C’est dans ce contexte où éthique architecturale est devenue synonyme d’urgence écologique et sociale, que SOL milite pour la préservation de notre bâti existant, en privilégiant les projets de réhabilitation exécutés dans le respect des tissus urbains et des réalités humaines. Un colossal chantier de réparation habitée à la résidence du Chêne Pointu à Clichy-sous-Bois (2023), la création de logements d’insertion écologiques dans une ancienne bâtisse de Chevreuse (2013), ou encore la récente transformation d’une école élémentaire à Trappes (groupe scolaire Jean Macé, 2025), témoignent de cette volonté farouche de sauver ce qui peut encore l’être.
Matrimoine : un héritage hors pères
Dans un territoire largement façonné par plusieurs siècles de logique productiviste masculine, chez SOL, nous estimons qu’il est aujourd’hui crucial d’entendre la voix des enfants, des femmes et des populations marginalisées pour construire, ensemble, la ville solidaire et inclusive de demain. Une ville « sans peurs », réaménagée selon des valeurs matrimoniales : là où le patrimoine architectural relève de biens matériels monnayables, figés dans l’éternité du mortier, le matrimoine, lui, représente la manière d’habiter nos espaces. Porté de tout temps par les femmes, il touche à l’art du vivre-ensemble, et au besoin de veiller à l'harmonie de nos lieux de vie. Sensibiliser les décideurs·ses et les citoyen·nes à cet héritage immatériel, ciment de nos sociétés, c’est déjà contribuer à le préserver et le transmettre.
Patrimoine • Nos sensibles héritages
Un trésor à préserver
L’usine Akers à Unieux (42), dans le cadre de la réflexion sur l’évolution des friches industrielles. Hélène Reinhard, architecte-conseil de l'État 2018-2023, DDT Loire. Photo : © Clément Guillaume.
Comment repenser les constructions d'hier pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui ? Pourquoi détruire quand on peut réhabiliter ? Au-delà des monuments classés, nos bâtisses fatiguées et nos immeubles vétustes ont, eux aussi, un avenir possible. Chez SOL, nous soutenons l’idée d’un patrimoine architectural vivant, appelé à évoluer avec son temps au profit du lien social et de la sauvegarde de l’environnement.
Du devoir de transformer
Plus de 50 millions de tonnes de déchets : c’est ce qu’ont généré les démolitions et les quelque 330 400 constructions neuves recensées en France en 2024. Nos territoires, nos villes et nos quartiers sont pourtant constellés de logements vacants (environ 3 millions) et de bureaux soit désertés, soit en friches (9,2 millions de mètres carrés en 2024). Parmi eux, combien de trésors, souvent détériorés, parfois oubliés, ne demandent qu’à être réinventés ? C’est dans ce contexte où éthique architecturale est devenue synonyme d’urgence écologique et sociale, que SOL milite pour la préservation de notre bâti existant, en privilégiant les projets de réhabilitation exécutés dans le respect des tissus urbains et des réalités humaines. Un colossal chantier de réparation habitée à la résidence du Chêne Pointu à Clichy-sous-Bois (2023), la création de logements d’insertion écologiques dans une ancienne bâtisse de Chevreuse (2013), ou encore la récente transformation d’une école élémentaire à Trappes (groupe scolaire Jean Macé, 2025), témoignent de cette volonté farouche de sauver ce qui peut encore l’être.
Matrimoine : un héritage hors pères
Dans un territoire largement façonné par plusieurs siècles de logique productiviste masculine, chez SOL, nous estimons qu’il est aujourd’hui crucial d’entendre la voix des enfants, des femmes et des populations marginalisées pour construire, ensemble, la ville solidaire et inclusive de demain. Une ville « sans peurs », réaménagée selon des valeurs matrimoniales : là où le patrimoine architectural relève de biens matériels monnayables, figés dans l’éternité du mortier, le matrimoine, lui, représente la manière d’habiter nos espaces. Porté de tout temps par les femmes, il touche à l’art du vivre-ensemble, et au besoin de veiller à l'harmonie de nos lieux de vie. Sensibiliser les décideurs·ses et les citoyen·nes à cet héritage immatériel, ciment de nos sociétés, c’est déjà contribuer à le préserver et le transmettre.
Le quartier du Chêne Pointu à Clichy-sous-Bois (93), 5 ans d’interventions de réparation et de soin. Syndicat des copropriétaires du Chêne Pointu, EPFIF, 2023. Photo : © Clément Guillaume.
Logements d’insertion écologiques dans une ancienne bâtisse à Chevreuse (78). Photo : © Clément Guillaume.
La Halle aux Artisans : transformation d’un ancien garage en ateliers et logements à Nozay (44), projet lauréat de l’appel à projet Réinventer Rural. Image : © Baptiste Mingoia.
Étude pour la production de logements sociaux en centre ancien dans des immeubles vacants de Pernes-les-Fontaines (84) et Tarascon (13) • DREAL PACA. Images : © SOL, 2025.
Réhabilitation d'une co-propriété à Villiers-le-Bel (95). Photo : © Clément Guillaume.
Comment repenser les constructions d'hier pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui ? Pourquoi détruire quand on peut réhabiliter ? Au-delà des monuments classés, nos bâtisses fatiguées et nos immeubles vétustes ont, eux aussi, un avenir possible. Chez SOL, nous soutenons l’idée d’un patrimoine architectural vivant, appelé à évoluer avec son temps au profit du lien social et de la sauvegarde de l’environnement.
Du devoir de transformer
Plus de 50 millions de tonnes de déchets : c’est ce qu’ont généré les démolitions et les quelque 330 400 constructions neuves recensées en France en 2024.* Nos territoires, nos villes et nos quartiers sont pourtant constellés de logements vacants (environ 3 millions)** et de bureaux soit désertés, soit en friches (9,2 millions de mètres carrés en 2024).*** Parmi eux, combien de trésors, souvent détériorés, parfois oubliés, ne demandent qu’à être réinventés ? C’est dans ce contexte où éthique architecturale est devenue synonyme d’urgence écologique et sociale, que SOL milite pour la préservation de notre bâti existant, en privilégiant les projets de réhabilitation exécutés dans le respect des tissus urbains et des réalités humaines. Un colossal chantier de réparation habitée à la résidence du Chêne Pointu à Clichy-sous-Bois (2023), la création de logements d’insertion écologiques dans une ancienne bâtisse de Chevreuse (2013), ou encore la récente transformation d’une école élémentaire à Trappes (groupe scolaire Jean Macé, 2025), témoignent de cette volonté farouche de sauver ce qui peut encore l’être.
Matrimoine : un héritage hors pères
Dans un territoire largement façonné par plusieurs siècles de logique productiviste masculine, chez SOL, nous estimons qu’il est aujourd’hui crucial d’entendre la voix des enfants, des femmes et des populations marginalisées pour construire, ensemble, la ville solidaire et inclusive de demain. Une ville « sans peurs », réaménagée selon des valeurs matrimoniales : là où le patrimoine architectural relève de biens matériels monnayables, figés dans l’éternité du mortier, le matrimoine, lui, représente la manière d’habiter nos espaces. Porté de tout temps par les femmes, il touche à l’art du vivre-ensemble, et au besoin de veiller à l'harmonie de nos lieux de vie. Sensibiliser les décideurs·ses et les citoyen·nes à cet héritage immatériel, ciment de nos sociétés, c’est déjà contribuer à le préserver et le transmettre.